Le bingo, une passion à modérer (addiction)

De nos jours, les adultes comme les adolescents manifestent un grand intérêt pour le bingo. Quand la dépendance s’installe, le jeu devient une maladie.

Le problème de la dépendance avec le bingo et les autres jeux d’argent

Plus qu’une simple distraction, le bingo sert de palliatif pour nombre de joueurs. Certains jouent pour vaincre la solitude, d’autres pour se donner une chance d’assouvir leur ambition, d’autres encore sont simplement motivés par l’appât du gain. Faire un tour dans un bistrot du quartier et jouer au bingo est considéré comme un moyen d’oublier les soucis au quotidien. Mais un gain de 500 euros peut tout changer. Le jeu devient plus tentant et à partir de cet instant il risque d’entraîner le joueur dans de mauvaises habitudes. L’addiction devient latente. À ce moment, le joueur n’arrive plus à contrôler son envie de jouer. Qu’il perde ou qu’il gagne, il continue à jouer quitte à emprunter de l’argent ou vendre des biens.

Le taux d’addiction au bingo est assez élevé avec un pourcentage de 45 à 50 % contre 30 à 35 % pour les autres jeux. Les pertes encaissées par un joueur peuvent atteindre 10.000 euros. Dans la plupart des cas, un parieur ne se décide à ne plus jouer que lorsque ses dettes atteignent 5.000 ou 10.000 euros. Les dégâts causés par la dépendance surviennent alors en cascade. Divorces, envies de suicide ou d’autodestruction.

Les solutions pour lutter contre le fléau de l’addiction au jeu

Lorsque l’envie de jouer au bingo dépasse le simple divertissement, la prudence est de mise. Il est important pour les joueurs de fixer des barrières à ne pas franchir. Si par malheur il a dépassé le point de non-retour, un joueur pathologique, comme toute personne malade doit se faire soigner. Quand la discussion et la persuasion ne suffisent plus à le raisonner, il existe des associations de « joueurs anonymes » qui prennent en charge les joueurs pathologiques.

Par des thérapies individuelles ou en groupe, ces organisations mettent en œuvre des techniques bien élaborées. Des programmes de soutien sont mis à disposition des malades pour les aider à sortir de leurs habitudes. À cela s’ajoutent les analyses financières apportées par des professionnels. Les objectifs du traitement visent à inciter les joueurs à renoncer complètement au jeu. Durant tout le temps de la prise en charge des malades, le soutien psychologique est rigoureux. Il en est de même pour le suivi pendant les mois voire les années qui suivent le traitement afin de prévenir toute récidive.

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